1-5 Philosophie et évolution.
1-5 Philosophie et évolution.
C'est l'histoire de l'Humanité
Sans l'homme pas de conscience de l'évolution. Mais, ce qui caractérise l'homme c'est qu'il prend trop souvent ses désirs pour des réalités. Ce qui est, et ce qui n'est pas, est pratiquement toujours matière à controverses et on s'y perd bien souvent complètement. Aussi la première chose à faire est sans doute de se connaitre soit même, ce qui est le début de la sagesse et de la philosophie. Pour cela rien n'est plus important que de comprendre comment fonctionne le cerveau humain. C'est le but de mon étude car personnellement je n'ai jamais compris pourquoi on était pour l'Algérie française mais pas pour que les algériens puissent devenir français.
Avec le cerveau on aborde la complexité qui est celle d'une structure basée sur un échafaudage de 1012 neurones complètement désordonnés interconnectés chacun souvent à l'aide des milliers de capteurs que sont les dendrides en entrée et d'un axone en sortie. Chaque noyau de neurone contient dans un noyau identique tous les programmes, tous les processus nécessaires au développement de la vie sous forme d' un ADN identique pouvant décrypter toutes les fonctions fondamentales de la constitution humaine !... Les neurones de toute les cellules vivantes sont pratiquement identiques . Leur uniformité est en soit une caractéristique essentielle de l'élément de base de la construction de la diversité de la vie. Ils fonctionnent simplement et efficacement grâce à leur ADN spécifique à chaque espèce et comportant toute l'information de cette espèce vivante. Cette mémoire s'améliorant au cour de l'évolution par la sélection naturelle.
Compte tenu de mon expérience et de mes intérets je me suis orienté sur ce problème du savoir et du fonctionnement du cerveau. Je me suis dit que j'étais né au moment où la science expliquait pratiquement tout et ceci simplement car il me semble que chacun peut pratiquement tout comprendre et même souvent expliquer sans être pour autant un savant. De toute façon les messages des plus grands savants sont non seulement audibles mais aussi compréhensibles et s'imposent généralement au delà des blocages et des pesanteurs. En 1955 j'étais à New York, j'aurais pu y rencontrer Einstein. Tout cela pour dire que l'espace et le temps sont petits surtout au siècle dernier. Pour mieux "me connaître moi même" et pour comprendre ce qui m'entoure je me suis attaqué à ce problème pour arriver à une conclusion du moins sur les sciences si ce n'est sur la philosophie.
Mon étude est une introduction aux lois naturelles fondamentales universelles. Retrouver ce qui régit tout notre environnement c'est à dire toute la Matière. Et, aujourd'hui c'est ce qui nous permet de prédire le comportement des matériaux avec une précision phénoménale de 10-12 c'est à dire avec 12 chiffres significatifs si ce n'est 15.
C'est alors la Physique qui est devenue la science quasi exacte à notre échelle.
Cette Matière évolue et devient de plus en plus complexe. Elle peut être classée en trois parties dans l'ordre de son apparition dans le temps. Ce sont en quelque sorte les trois Big Bang successifs qui structurent la complexité de la Matière de l'Univers à trois niveaux successifs. D'abord c'est l'apparition de notre Univers dans l'espace sous sa forme originale d'énergie et sa condensation en Matière amorphe il y a 13,8 milliards d'années puis l'apparition de la Matière vivante il y a probablement plus de 10 milliards d'années pour enfin mener récemment aux Matières abstraites intellectuelles il y a quelques milliers d'années en particulier sous forme de disciplines, de sciences et de conscience... Le développement de cette Complexité s'étudie à l'aide des deux disciplines fondamentales que sont la technologie et la science. Elles s'imposent successivement dans cet ordre avec des lois distinctes, les premières sont empiriques et techniques, les secondes structurées essentiellement sur la logique ce qui ... devrait aboutir à des lois de plus en plus générales si ce n'est de plus en plus simples... mais il semble que ces deux cheminements se rejoignent.
La très grande complexité de notre environnement est une évidence dans la Nature qui nous entoure et ceci se mesure par la quantité d'informations nécessaires à sa description qui s'inscrit dans dans des structures de vocabulaires du langage, de formules, de structures et de procédures mathématiques de plus en plus simples et précises. C'est aussi lié à la complexité des procédures, de leur création et de leur développement. On se heurte très rapidement à l'infinité de connaissances et des procédures à acquérir pour maitriser tout cet environnement. Il y a là une contradiction inhérente au développement de la diversité et de la complexité du monde qui s'opposerait à l'existence d'une loi unique universelle simple qui les gèreraient.
L'outil ou plutôt l'organe qui permet cette mesure est sans doute encore l'outil le plus complexe de traitement de l'Information, c'est le cerveau humain. Le cerveau humain est constitué de 170 milliards de cellules dont 100 milliards 1011 de neurones , qui peuvent chacun former de 5 à 60 000 synapses et donc réaliser jusqu'à 104 connections ce qui globalement permettrait de réaliser une structure constituée de l'ordre de 1015. interconnections cérébrales. C'est un nombre constitué de 15 chiffres significatifs quasi impossible à lire, comme 123456789012345 par exemple et on est quasi dans l'infini et pratiquement dans la continuité. Tout cela dans 1 Kilogramme de cervelle. Ces mêmes lois universelles doivent gérer aussi cet organe et expliquer simplement son fonctionnement pour le comprendre. Pour se rendre compte de la complexité de cet organe on passe pratiquement d'éléments discrets et isolés sans structure, les neurones, interconnectés dans la boite crânienne d'un litre à un objet global abstrait quasiment continu qui serait la pensée et dont la complexité serait portée par la structure la matérialisant sous forme de réseau câblé. Décrire dans le détail ce câblage revient à énumérer les 1015 .interconnections. Ceci s'avère quasiment impossible car à raison d'une connexion par seconde on n'en décrit que 31536000 par année.
Mais argumentation contraire, seule une loi universelle excessivement simple donc ne nécessitant aucune adaptation particulière peut effectivement agir sur toute cette variété, sans exception.
Cette loi ne peut être complexe pour pouvoir s'appliquer à toute la complexité de l'évolution. Et, c'est cette simplicité même qui permet seule cette généralité universelle. C'est pour cela sans doute que la Thermodynamique est avec ses deux lois fondamentales la base universelle de toutes les sciences: "Rien ne se perd, rien ne se crée et tout se transforme avec une augmentation d'Entropie (Q/T Q l'énergie libre, T la Température)". Cela ne saurait être plus simple et c'est ce qui permet l'universalité de ces lois sans exception par la mesure physique d'une énergie Q en Joules et de sa T température moyenne en degrés ....
Il y aurait même peut être plus simple et ce pourrait être que ce rapport, l'Entropie Q/T, qui ne serait alors rien d'autre qu'un seul paramètre qui pourrait être par exemple le temps t ou l'Entropie. Mais, malheureusement... ça ne semble pas être une solution évidente. Pourtant effectivement si l'écoulement du temps s'arrêtait il n'y aurait plus de changement possible et plus rien ne se transformerait ou ne changerait. Sans l'écoulement du temps l'augmentation de l'Entropie n'aurait pas lieu et l'Univers ne serait pas là... ce n'est pas si simple. Etienne Klein : Le temps de la physique - Ciret
L'Entropie est la croissance inéluctable. C'est une notion physique trop complexe, malgré sa simplicité, pour nous permettre d'en comprendre simplement les raisons profondes qui accompagnent et produisent toute l'évolution et les transformations de l'univers. Les choses ne sont pas simples parce qu'on a tout d'abord du mal à les accepter.
L'inertie est le facteur physiques le plus important. Et, la Physique au delà de la Thermodynamique met en évidence le rôle essentiel, au delà des invariants, comme la quantité de mouvement et de l'énergie dans un système isolé.
C'est là la base de la mécanique classique officielle de Newton et enfin d' Hamilton construites sur le point ou le grain de matière pour en arriver enfin à la mécanique quantique et ondulatoire.
Ces mécaniques du point et de l'onde s'appuient sur le Principe de moindre action — Wikipédia "plus profond" que la physique selon lequel la dynamique d'une quantité physique telle la position, la vitesse et l'accélération d'une particule, ou les valeurs d'un champ en tout point de l'espace, et leurs variations peuvent tout expliquer. Mais c'est plus profondément à partir d'une unique grandeur appelée action, plus profonde et en supposant que les valeurs dynamiques permettent à l'action d'avoir une valeur optimale entre deux états donnés (la valeur est minimale quand les deux instants sont assez proches). La plupart des équations fondamentales de la physique peuvent être formulées à partir du principe de moindre action qui est presque de la philosophie. C'est notamment le cas en mécanique classique, en électromagnétisme, en relativité générale et en théorie quantique. Le principe de moindre action - Des Mathématiques à Nantes. Ce principe de moindre action est la loi fondamentale qui s'applique à toute la Physique de la matière solide et amorphe (et pas seulement... ) C'est le principe de Galilée et de Fermat.
Et déjà à la même époque que Newton existait une autre interprétation philosophique plus généraliste développée en partie par Gottfried Wilhelm Leibniz — Wikipédia. C'est le logicien le plus important entre Aristote et les logiciens du XIXe siècle Boole et De Morgan tous deux auteurs de livres qui sont à l'origine de la logique formelle moderne.
Les principes fondamentaux de la logique de Leibniz peuvent être résumés en ces deux concepts :
Toutes nos idées sont formées d'un très petit nombre d'idées simples qui forment l'alphabet de la pensée humaine, et, les idées dites complexes procèdent de ces idées simples par un système de composition syntaxique comparable aux règles de calcul de l'arithmétique et de l'algèbre.
L'élément de base de la nature est alors la Monade. La monade est une substance simple (sans parties) dont sont formés les composés (l'Atome est composé de particules élémentaires).
Il y a des substances composées donc il y a aussi des substances simples.
En 1714, Leibniz écrit en français deux textes marquants sur ce thème, le second étant devenu célèbre sous le titre de Monadologie. Tout être est soit une monade soit un composé de monades.
Quant à leur nature, les monades sont des substances simples douées d'appétition et de perception. Quant à leur structure, ce sont des unités par soi, analysables en un principe actif appelé « âme », « forme substantielle » ou « entéléchie », et en un principe passif, dit «masse» ou «matière première». Quant à leur expression, les monades sont chacune un miroir vivant, représentatif de l'univers, suivant leur point de vue.
Quant à leur hiérarchie, les monades présentent des degrés de perfection :
a) au plus bas degré, les monades simples ou « nues » se caractérisent par des perceptions inconscientes. Elles contiennent toutes les informations sur l’état de toutes les autres, mais n’ont ni conscience ni mémoire. Ce sont les monades des minéraux et des végétaux ;
b) puis viennent les monades sensitives, douées de perceptions conscientes et de mémoire et qui imitent la raison. Telles sont les monades des animaux ;
c) les monades raisonnables se distinguent par la conscience réfléchie (« aperception ») de leurs perceptions, qui entraînent la liberté. C’est le cas des monades humaines ;
d) ensuite les anges; e) Dieu, dira Hegel, est la Monade des monades. C'était encore une époque obscure par certains points et ...
Pour revenir à cette époque et à la Physique classique:
le principe de Fermat 1657 sert de fondement à l'optique géométrique. Pour ce principe simple la lumière se propage d'un point à un autre sur des trajectoires telles que la durée du parcours soit localement minimale.
Plus tard, Maupertuis 1744 définit l'action comme suit : «L'Action est proportionnelle au produit de la masse par la vitesse et par l'espace. Et, il commente... Maintenant, voici ce principe, si sage, si digne de l'Être suprême : lorsqu'il arrive quelque changement dans la Nature, la quantité d'Action employée pour ce changement est toujours la plus petite qu'il soit possible.» Enfin, Feynman 1944 montre qu'on peut aussi fonder la mécanique quantique sur ce principe.
Donc ce principe de moindre action peut être à l'origine des études de toute la Matière, non seulement la matière inerte mais aussi celle vivante et même celle abstraite des idées et des informations telles en philosophie.
Et le principe universel serait que tout l'univers se construit suivant des structures de plus en plus complexes servant de briques à de nouvelles structures basées sur un minimum de dépense d'énergie. Les Monades n'en seraient alors que les structures fondamentales construites sur un principe universel de minimum d'énergie.
MONADE : Définition de MONADE - Centre National de … Ceux qui, comme Pythagore, employaient la théorie des nombres pour expliquer les vérités théologiques, donnaient également à la monade le titre de cause et de principe, ils exprimaient par le nombre un ou par l'unité de la cause première, et concluaient l'unité de Dieu, d'après les abstractions mathématiques. Dupuis,Orig. cultes,1796, p.372.
Le point en géométrie (Thales) puis le chiffre en algèbre (Pythagore) et enfin la récurrence (Euclide?) par sa synthèse sont les prémisses de structures logiques simples d'une théorie de l'étude scientifique de la nature qui introduit avec l'atome et la Monade des structures fondamentales simples pour expliquer sa composition et son évolution. On trouve dans le Traité du triangle arithmétique de Blaise Pascal, écrit en 1654 ce qui est généralement considéré comme la première utilisation tout à fait explicite du raisonnement par récurrence. La science Physique va développer sur ces base une théorie des ensembles, le groupe Abélien avec des structures complexes très élaborées telles les espaces vectoriels, les groupes de Gallois.....
Structure (mathématiques) — Wikipédia Avec Bourbaki une nouvelle classification des mathématiques se développera au XXe siècle, la classification structurale qui a pour conséquence de remettre en question la classification traditionnelle des mathématiques: « Au lieu des compartiments bien délimités de l'Algèbre, de l'Analyse, de la Théorie des Nombres et de la Géométrie, par exemple on verra la théorie des nombres premiers voisiner avec celle des courbes algébriques, ou la géométrie euclidienne avec les équations intégrales; et le principe ordonnateur sera la conception d'une hiérarchie de structures, allant du simple au complexe, du particulier au général . »
C'est ce qui caractérise toute l'évolution de l'Univers avec un moteur qui est celui de la Thermodynamique et le principe fondamental de moindre action menant à des états et des structures quasi stationnaires de moindre énergie...
Cette Structuration se retrouve dan trois Big Bang successifs. D'abord le Big Bang originel de la création de l'Univers. Puis dans la condensation des particules élémentaires menant à la transformation d'énergie (les photons) en matière de plus en plus structurée autour des symétries fondamentales décrites par une complexification de l'information.
Ensuite, dans le foisonnement du second Big Bang associé à l'apparition de la vie dans la bulle de la biosphère de matière chimique telle que Ostreococcus tauri — Wikipédia une nouvelle organisation de la matière, qui permettra une optimisation de l'exploitation de nouvelles structures chimiques biologiques optimisant l'information dans l'ADN et le Noyau pour s'adapter à un environnement de plus en plus avare d'énergie.
Enfin, ces nouvelles structures donneront naissance dans un troisième Big Bang en une éclosion au sein d'une bulle (le cerveau) de matières vivante de neurones capables de créer de nouvelles structures abstraites liées à la connaissance consciente de l'environnement et permettant, on l'espère, son optimisation.
Conclusions.
Il me reste à convaincre que tout ceci n'est en fait que l'aboutissement d'une connaissance de notre environnement. Seuls les derniers progrès de l'humanité nous permettent aujourd'hui d'appréhender et de d'étudier le réel tel qu'il est véritablement et non tel que notre cerveau le voit. Ceci est lié à la précision des résultats de l'ordre de 10-12 que l'on peut atteindre lors des mesures physiques de réalisations expérimentales et des performances et prédictions obtenues grâce aux théories actuelles. Ceci est aussi lié à la simplicité des principes de base de toute la logique et de la théorie qui permet ces développements structurés de l'ensemble quasi infini des informations qui décrivent tout notre environnement.
C'est la théorie des ensembles qui nous permet d'encapsuler les connaissances dans des éléments simples parce que la réalité est simple et se comprend aisément.
C'est pour cela que le bon sens l'emporte et précède la compréhension logique. Malheureusement le cerveau est structuré pour être plus performant et efficace que logique.
On y retrouve pas de circuits logiques mais plutôt les chemins les plus fréquentés. Dans la complexité ce sont ces circuits les plus utilisés qui sont les plus importants et de ce fait l'innovation et a du mal à s'y imposer. Heureusement au plus profond le cerveau corrige lentement les excès en effaçant parfois irrégulièrement, par une mise à zéro, des éléments pour essayer de nouveaux chemins.
Finalement, toute l'évolution de l'univers est essentiellement régit par ce que l'on peut traduire par du bon sens.
Ce bon sens peut se comprendre de deux manières: le sens commun serait celui de la sagesse et d'un entendement équilibré ou encore d'un jugement logique et pondéré mais ce peut être aussi celui de la raison qui se développe dans le temps dans la bonne direction. L'évolution est effectivement liée au sens du temps.
L'évolution se traduit par des transformations qui sont la conséquence de contraintes, d'exigences et d'efforts globaux qui entraînent les modifications. Pour un scientifique ceci se traduit essentiellement par du concret mesurable et ce pourrait être alors celui d'une trajectoire. L'optimisation de cette trajectoire se traduit alors par un trajet minimum et donc le plus court chemin qui correspond au minimum d'énergie. C'est alors le principe du moindre effort et du minimum d'action qui impulserait toute l'évolution. Mais, le problème du bon sens est sa validité. Il serait bon car inné et naturel. Ce que l'on entend alors c'est que sa structure profonde, qui est l'instinct, est celle d'une loi fondamentalement efficace car elle s'est imposée universellement pour la génération de tout l'univers. Ce qu'il y a d'admirable c'est qu'on peut en déduire le fonctionnement du cerveau humain en établissant ce qu'est le bon sens et en découvrant que c'est scientifiquement le plus court chemin au milieu de toute la complexité du monde pour aboutir à sa compréhension. Reste à expliciter l'ensemble des lois simples qui décrivent toute l'évolution de notre environnement:
Scénario simplifié de l'évolution:
Au début de l'Univers existe le Big Bang qui génère la bulle originelle d'énergie Q et de température T (de photons). A partir de là, il y a 13,7 milliards d'années où «Rien ne se crée, rien ne perd tout se transforme.» C'est le premier principe de la Thermodynamique qui s'impose pour mettre au monde toute la Matière par une sorte de condensation. Cette matière se caractérise et se mesure par ses dimensions (dans trois directions x,y,z) en expansion.
«Toute transformation d'un système isolé s'effectue avec une croissance de son Entropie (Q/T)»
C'est le second principe qui explique comment s'effectuent cette expansion avec une baisse de température dans le temps t.
Cette évolution produit l'ensemble des particules élémentaires qui se regroupent dans des Structures fondamentales de plus en plus complexes sous l'effet des lois de moindre effort et de minimum d'énergie.
C'est là qu'il faut faire le lien entre les briques fondamentales qui forment les atomes et molécules et les structurent dans toute les Matières qui constituent l'Univers. Et, comme ci-dessus les mots et le cerveau qui les utilise nous guident encore. Le Big Bang et son évolution décrivent dans le détail et la complexité la création de toute la matière dans la dizaine de milliards d'années initiales.
Mais au delà dans cette Matière inerte apparaît, il y a 4 milliards d'années dans une bulle de matière organique, au delà de la chimie un nouveau Big Bang qui créera un nouveau monde à partir d'une nouvelle Matière réactive, celle de la Vie, qui proliférera en la colonisant toute la Terre.
Encore plus complexe, mais tout récemment, il y a des milliers d'années un troisième Big Bang crée un nouveau monde à partir d'un corps vivant et d'une bulle de connexions de neurones dans son cerveau. Ce sera une nouvelle Matière structurée complètement abstraite qui donnera naissance à la Conscience et à la Science.
Big Bang → Matière inerte → Matière vivante → Matière abstraite
Restent ces deux derniers Big Bang:
Toutes ces transformations s'exécutent sous la poussée inexorable du temps qui n'est que la poussée effective de l'Energie par la croissance inéluctable de l'Entropie du système pour atteindre un pseudo équilibre géré par le principe de moindre action. Il me reste à décrire les deux processus de naissance de la Vie et de la Conscience :
La vie naîtra dans une bulle de chimie organique par agrégation lente de longues molécules organiques d'ADN dans un milieu non violant sous l'effet d'énergie continue abondante et variée. Ce sera le photovoltaïque et la Photosynthèse.
Les structures abstraites nécessiteront la Vie et des structures abstraites sur des interconnections et une adaptabilité aussi complètes que la complexité du monde et des idées quelles supportent.